L'interview décalée de Jean Claude GENIES

Enfant de retour de guerre né en 1948, Jean Claude Genies se dit prêt à tout revivre. Après s’être formé à l’électricité et à la mécanique industrielle à l’école Violet dans le 15^e arrondissement de Paris, il débute chez IBM France à 24 ans et n’en partira qu’à 64 ! « J’y étais bien, dit-il. J’ai vécu la génération des grosses machines, les 1410, les 360, 370, etc. Nous avons même été les premiers à télétravailler dans les années 90 ! » Son arrière-grand-père, ancien mécanicien du dépôt de Noisy-le-Sec, lui a transmis la passion du ferroviaire. À défaut de pouvoir conduire une locomotive à vapeur, il fera des voyages en train.

Après 7 mandats de maire, il porte un regard parfois désabusé sur les mécaniques du pouvoir. Mais c’est toujours avec la même ferveur et une volonté intacte qu’il hisse au rang de priorité les actions menées en faveur de la jeunesse et des personnes âgées. Protéger l’environnement de Gressy, bordée par le Canal de l’Ourcq, la Beuvronne et les plaines de la Brie, lui tient aussi beaucoup à cœur. « Une ruralité authentique que l’agglo contribue aussi à valoriser », témoigne-t-il. Cela s’entend : c’est un homme heureux qui nous parle, galvanisé par les petits bonheurs en famille, les chansons de Johnny Hallyday, les vieux films mais aussi par un bon western spaghetti.