L'interview décalée de Frédéric DIDIER

D’un naturel discret, Frédéric Didier s’est pourtant souvent engagé dans l’action collective. À grandir en banlieue parisienne, l’étudiant se forge un caractère de revanchard. Offrir à tous le même accès à la culture, venir en aide aux plus démunis : une ambition forte qu’il nourrit déjà à Sciences Po puis au sein de la communauté HEC.

Élu à Vémars en 1995, il devient en 2001 un des plus jeunes maires d’Île-de-France. En parallèle, il crée un cabinet spécialisé en management et conduite du changement. « Écouter les autres nous apprend beaucoup, avance-t-il. Le bien-être est primordial, et plus que jamais dans nos entreprises. » Il voit en l’intercommunalité, un lieu de partage où chacun apprend de la diversité des communes et des populations. Avec ses collègues, Frédéric Didier milite aujourd’hui pour une décentralisation des actions, afin d’être au plus près des territoires. Le quadragénaire se consacre également à la pratique régulière du Krav-Maga, une discipline de self-défense, et s’adonne aussi au bodyboard lorsque son emploi du temps le lui permet. Fervent défenseur de la cause animale, il dit son opposition à la fourrure, à l’élevage intensif et à l’exploitation des animaux sauvages. Il a d’ailleurs déjà fait interdire les cirques dans sa commune et mène également une politique de stérilisation des chats errants.

Carte d'identité

Nom : DIDIER 
Prénom : Frédéric
Date de naissance : 15/12/1969
Lieu de naissance : Suresnes

Vie perso

Mon signe particulier :Une écharpe multicolore.
Mon rêve d'enfant : Faire le tour du monde.
Ma recette contre le stress : Les yeux dans le tourbillon des vagues ou sinon crêpe au chocolat. 
La qualité que je préfère chez les autres : La bienveillance. 
Mon trait de personnalité le plus révélateur : Le sens du consensus. 
Mon principal point fort : L'écoute active. 
Mon principal point faible : La procrastination. 
Mon occupation préférée : Courir en forêt. 
Mon métier : Consultant en conduite de changement. 
Mon idée du bonheur : Profiter de chaque petit moment heureux de la vie dont on ne prend conscience que bien trop tard. 
Si je n’étais pas moi-même, j'aurais aimé être : Joseph Kessel. 
Où j'aimerais vivre : Trés certainement à Bali, pour sa douceur de vivre et pour le sourire de ses insulaires. 
Ma couleur préférée : Le bleu assurément, comme un ciel d'azur. 
Mon plat préféré : Le couscous. 
Le son/ le bruit que je préfère : Les vagues qui roulent sur la plage. 
Mes auteurs préférés : Stefan SWEIG et Frédéric BEIGBEDER. 
Mes musiciens ou chanteurs préférés :Mylène FARMER (période Cendres de lune à Innamoramento), Melody GARDOT. 
Mes héros de fiction préférés : Ethan HUNT (Mission Impossible). 
Mes héros dans la vie réelle : Je vais parler de mes héroïnes : il y en a tellement ! Louise MICHEL héroïne de la Commune, Olympe de GOUGES pour sa « Déclaration des droits de la femme et de la citoyenne », Malala YOUSAFZAI (Prix Nobel de la Paix en 2014).
Mon rapport aux nouvelles technologies : Nous rendent d’immenses services mais attention à ne pas être asservi à elles…
La réforme, évolution historique ou technologique que j’admire le plus : Une réforme démocratique et sociale écrasée dans le sang, mais tellement puissante : la Commune de Paris.
Ce que je déteste par-dessus tout : La servilité par intérêt et le non-respect du bien être animal.
Les fautes qui m’inspirent le plus d’indulgence : Les fautes de goût.
Le don que je voudrais avoir : Le don de guérison. 
Ma devise : Liberté Egalité Fraternité, qu’il est plus que jamais nécessaire de faire vivre.
Mon état d'esprit actuel : Perplexe, tant il m’est étrange de parler de moi.

Vie publique

Mandat local :Engagement pour les autres. 
Ma ville : Village où il fait bon vivre. 
Mes deux priorités (mandat) : Construire mon nouveau Groupe Scolaire et Renforcer la solidarité auprès des plus en difficulté.
Un point fort de ma ville : Village que François Mauriac, Prix nobel de littérature, a choisi pour en faire sa demeure éternelle.
Ma vision de l'agglo : Une communauté d’agglomération où le partage des idées est possible et la solidarité réelle.